Oubliez Paris : Pourquoi Lyon est la véritable capitale gastronomique de la France

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Si tu aimes bien manger, tu as sĂ»rement entendu dire que Paris est la rĂ©fĂ©rence absolue. Mais dĂšs que tu t’intĂ©resses vraiment Ă  la cuisine française, un autre nom revient tout le temps : Lyon, la vraie capitale gastronomique de la France.

Peu de temps ? Voilà ce qu’il faut retenir :
✅ Lyon est une capitale gastronomique grĂące Ă  une concentration unique de restaurants par habitant, des bouchons lyonnais et une tradition culinaire vivante đŸ·
✅ La force de la cuisine lyonnaise, c’est son terroir : Bresse, Beaujolais, DauphinĂ©, RhĂŽne
 tout arrive ultra frais dans l’assiette đŸ„Ź
✅ Des figures mythiques comme les MĂšres lyonnaises et Paul Bocuse ont façonnĂ© une gastronomie Ă  la fois populaire et d’excellence ⭐
✅ Pour vivre Lyon, il faut tester les bouchons, flĂąner sur les marchĂ©s, participer aux festivals gourmands et discuter avec les producteurs locaux 🧀

Pourquoi Lyon détrÎne Paris comme capitale gastronomique de la France

Quand on parle de gastronomie, Paris fait rĂȘver avec ses Ă©toiles, ses palaces et ses terrasses chic. Mais si tu regardes les choses de prĂšs, la ville qui incarne le mieux le cƓur battant de la cuisine française, c’est Lyon. Ici, la table n’est pas un dĂ©cor pour les touristes, c’est un mode de vie au quotidien.

Lyon compte environ 4 000 restaurants pour une ville qui reste Ă  taille humaine. RapportĂ© au nombre d’habitants, la densitĂ© de tables dĂ©passe largement celle de la capitale. En 2023, on y retrouvait plus de 90 adresses rĂ©fĂ©rencĂ©es au Guide Michelin, dont une quinzaine Ă©toilĂ©es. RĂ©sultat : Ă  chaque coin de rue, tu peux tomber sur une cuisine sincĂšre, travaillĂ©e, sans forcĂ©ment casser ton budget.

Paris conserve le volume global d’étoiles, mais si tu raisonnes en “expĂ©rience gastronomique par habitant”, c’est Lyon qui gagne haut la main. Cette pression amicale entre chefs entretient une Ă©mulation permanente : nouveaux bistrots, bouchons revisitĂ©s, tables de jeunes crĂ©ateurs, nĂ©o-guinguettes
 La ville bouge sans arrĂȘt, tout en protĂ©geant ses repĂšres historiques.

Contrairement Ă  la capitale, oĂč certains quartiers vivent au rythme des flux touristiques, la gastronomie lyonnaise reste profondĂ©ment ancrĂ©e dans la vie locale. On sort au restaurant un lundi soir entre collĂšgues, on rĂ©serve un bouchon pour un anniversaire de famille, on s’arrĂȘte au marchĂ© avant d’aller au travail. La nourriture ne sert pas seulement Ă  impressionner, elle sert surtout Ă  rassembler.

Un exemple concret : imagine Lucie et Karim, un couple venu Ă  Lyon pour un week-end gourmand. En une seule journĂ©e, ils enchaĂźnent un cafĂ©-croissant prĂšs de la Croix-Rousse, un dĂ©jeuner dans un bouchon, une pause au marchĂ© pour goĂ»ter une cervelle de canut, puis un dĂźner dans un bistrot contemporain qui revisite la quenelle. Tout ça Ă  pied, sans jamais prendre le mĂ©tro. Essaie de faire la mĂȘme chose Ă  Paris sans te perdre dans les transports.

La reconnaissance internationale suit. Les palmarĂšs de villes gastronomiques mettent de plus en plus souvent Lyon au niveau des grandes capitales culinaires mondiales 🌍. Pas parce qu’elle en met plein la vue, mais parce qu’elle coche toutes les cases : diversitĂ©, terroir, tradition culinaire, crĂ©ativitĂ©, accessibilitĂ©.

Et ce qui fait vraiment la diffĂ©rence, c’est que la ville ne se contente pas de dĂ©fendre son patrimoine. Elle l’actualise. Les chefs s’inspirent de la cuisine du monde, des nouvelles techniques, de la saisonnalitĂ© et des enjeux Ă©cologiques, comme on le voit aussi dans d’autres projets de gastronomie durable prĂ©sentĂ©s lors d’évĂ©nements comme Gastrofest 2025 ♻. Lyon reste fidĂšle Ă  ses racines tout en regardant loin devant.

En rĂ©sumĂ©, si Paris brille comme une vitrine, Lyon fonctionne comme un atelier vivant, oĂč la gastronomie se pratique, se discute et se transmet au quotidien. C’est lĂ  que se joue la vraie partie.

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Un terroir unique : la véritable arme secrÚte de la cuisine lyonnaise

Si Lyon peut prĂ©tendre au titre de capitale gastronomique, ce n’est pas seulement grĂące Ă  ses chefs. C’est surtout parce qu’elle est idĂ©alement placĂ©e au cƓur d’un terroir exceptionnel, littĂ©ralement posĂ© sur un plateau d’abondance. Quand tu t’assois Ă  table Ă  Lyon, tu as dans ton assiette le meilleur de la moitiĂ© du pays.

Au nord, le Beaujolais et ses vins fruitĂ©s. Au sud, la vallĂ©e du RhĂŽne et ses rouges profonds, jusqu’aux grandes appellations. À l’est, les contreforts alpins et leurs fromages. À l’ouest, les monts du Lyonnais et leurs fermes. Sans oublier la lĂ©gendaire volaille de Bresse, les fromages du DauphinĂ©, les poissons et Ă©crevisses des riviĂšres voisines.

DerriĂšre chaque plat emblĂ©matique, tu trouves un paysage : pĂąturages, vignes, vergers, Ă©levages. Ce lien trĂšs concret entre assiette et campagne voisine se retrouve aussi ailleurs en France, dans les vignobles de l’Atlantique ou les terroirs du Sud-Ouest, mis en avant par exemple dans des dossiers comme gastronomie et vin Ă  Saint-Nazaire 🍇. Mais Ă  Lyon, tout converge au mĂȘme endroit.

Ce qui compte, ce n’est pas seulement la diversitĂ©, c’est la proximitĂ©. Beaucoup de produits arrivent en ville en quelques heures. Cela change tout pour :

  • đŸ„• La fraĂźcheur des lĂ©gumes de saison sur les marchĂ©s de la Croix-Rousse et de Saint-Antoine
  • 🧀 La qualitĂ© des fromages de vache, de chĂšvre ou de brebis proposĂ©s dans les fromageries de quartier
  • đŸ· La possibilitĂ© de boire un Beaujolais ou un CĂŽte du RhĂŽne quasi “au pied de la vigne”
  • 🩞 Les spĂ©cialitĂ©s de riviĂšre, comme les Ă©crevisses, qui prolongent un savoir-faire trĂšs ancien

Les Ă©crevisses, justement, font partie de ces produits qui racontent la mĂ©moire culinaire française. On les retrouve dans des recettes de haute gastronomie comme dans des interprĂ©tations plus modernes, Ă  l’image des crĂ©ations autour de ce crustacĂ© que tu peux dĂ©couvrir dans des histoires de producteurs passionnĂ©s, proches de la nature, comme sur cette mise en lumiĂšre des Ă©crevisses en gastronomie 🩞.

Les marchĂ©s lyonnais ne sont pas de simples lieux d’achat, ce sont de vrais théùtres du goĂ»t. On discute avec le maraĂźcher, on Ă©change des idĂ©es de recettes, on goĂ»te un morceau de saucisson briochĂ© avant de se dĂ©cider. On croise des chefs qui viennent choisir leurs produits tĂŽt le matin. Tu comprends vite que le mot “local” n’est pas un argument marketing ici, mais une Ă©vidence.

Ce lien serrĂ© avec le terroir explique aussi pourquoi la cuisine lyonnaise accepte aussi bien la modernitĂ©. Les chefs de la jeune gĂ©nĂ©ration travaillent le vĂ©gĂ©tal, s’intĂ©ressent au bio, au zĂ©ro dĂ©chet, Ă  l’économie circulaire, tout en gardant la mĂȘme exigence de goĂ»t. Quand la base est solide, on peut innover sans se perdre.

Au fond, si tu veux comprendre pourquoi Lyon tient tĂȘte Ă  Paris, regarde d’abord ce qui entoure la ville : champs, vignes et Ă©levages. C’est lĂ  que commence la diffĂ©rence.

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Les bouchons lyonnais : l’ñme populaire de la capitale gastronomique

Difficile de parler de gastronomie Ă  Lyon sans Ă©voquer les bouchons lyonnais. Ces petites maisons aux nappes Ă  carreaux rouges et blancs sont bien plus que des restaurants : ce sont des lieux de mĂ©moire, d’accueil et de convivialitĂ©, oĂč l’on comprend ce qu’est vraiment la tradition culinaire lyonnaise.

À l’origine, les bouchons servaient les ouvriers du textile. On y mangeait gras, copieux, pas cher, pour avoir de l’énergie. Aujourd’hui, l’ambiance a Ă©voluĂ©, mais l’esprit reste le mĂȘme : chaleur, partage, assiettes gĂ©nĂ©reuses. Le patron discute avec les clients, les tables sont proches, les rires montent vite, les carafes de vin circulent.

Un repas typique dans un bouchon, c’est souvent un menu complet, avec entrĂ©e, plat, dessert, rarement lĂ©ger mais toujours rĂ©jouissant. Tu peux y goĂ»ter :

  • đŸČ La soupe Ă  l’oignon ou la salade lyonnaise, riche en lardons et croĂ»tons
  • đŸ„© Le tablier de sapeur ou l’andouillette grillĂ©e, pour les amateurs d’abats
  • 🐟 La quenelle de brochet, nappĂ©e d’une sauce Nantua onctueuse
  • 🧀 La cervelle de canut, fromage frais battu aux herbes, Ă  tartiner sans retenue
  • 🍼 Une Ăźle flottante ou une tarte aux pralines roses pour finir sur une note sucrĂ©e

Ce ne sont pas des plats de carte postale, ce sont des recettes de famille, longtemps transmises Ă  l’oral. Elles appartiennent Ă  la mĂȘme grande histoire de la cuisine française que les signatures de grands chefs parisiens comme Alain Ducasse, dont l’approche de la haute cuisine est analysĂ©e ici dans un autre contexte urbain : un restaurant d’exception Ă  Paris ⭐. Mais Ă  Lyon, ces plats populaires gardent le premier rĂŽle.

Pour te repĂ©rer, sache qu’il existe des “vrais” bouchons, labellisĂ©s, qui s’engagent Ă  respecter cette identitĂ© : cuisine maison, produits soignĂ©s, accueil chaleureux. D’autres surfent sur la mode sans vraiment jouer le jeu. L’astuce : regarde la carte. Si tu ne vois que burger, tartare et planche mixte, fuis. Si tu lis des noms mystĂ©rieux comme grattons, sabodet ou tablier de sapeur, tu es sur la bonne voie.

Les bouchons sont la meilleure porte d’entrĂ©e pour ressentir en une soirĂ©e ce qui distingue Lyon de Paris. LĂ  oĂč certains bistrots parisiens misent sur le dĂ©cor instagrammable, le bouchon mise sur le vĂ©cu : nappes tachĂ©es, casseroles qui chantent en cuisine, odeur de sauce au vin rouge, bouteilles rangĂ©es un peu partout. Pas de mise en scĂšne, juste la vie.

Il existe mĂȘme des visites guidĂ©es combinant balade dans le Vieux Lyon et dĂ©gustations dans plusieurs bouchons. Tu passes de table en table, tu goĂ»tes un morceau de saucisson sec, un verre de CĂŽtes-du-RhĂŽne, une cuillĂšre de cervelle de canut
 En quelques heures, tu as l’impression d’avoir poussĂ© la porte de plusieurs maisons de famille.

Si tu veux comprendre comment une ville peut devenir capitale gastronomique sans renier ses racines populaires, commence par pousser la porte d’un bouchon. C’est là que tu sentiras battre le cƓur de Lyon.

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Des femmes et des hommes qui ont fait de Lyon une référence mondiale

DerriĂšre chaque grande ville gastronomique, il y a des personnalitĂ©s fortes. À Lyon, ce sont d’abord les MĂšres lyonnaises qui ont transformĂ© une cuisine de maison en modĂšle pour le monde entier. Ces cuisiniĂšres, souvent anciennes domestiques de grandes familles, ont ouvert leurs propres maisons dĂšs le XVIIIᔉ siĂšcle, puis surtout au XIXᔉ et au dĂ©but du XXᔉ.

Leur idée était simple : servir une cuisine généreuse, précise, à partir de produits modestes mais impeccables. Elles travaillaient les bas morceaux, les abats, les légumes de saison, et les sublimaient avec des sauces, des cuissons lentes, des gestes sûrs. Eugénie Brazier reste la plus connue : premiÚre à diriger deux restaurants trois étoiles, elle a formé des générations de cuisiniers.

Dans leur sillage arrive une autre figure : Paul Bocuse. InstallĂ© Ă  Collonges-au-Mont-d’Or, aux portes de Lyon, il a portĂ© l’image de la ville Ă  l’international. Triplement Ă©toilĂ© pendant plus d’un demi-siĂšcle, chef de l’annĂ©e, “chef du siĂšcle” pour certains guides, il a su incarner une cuisine Ă  la fois lisible, gĂ©nĂ©reuse et exigeante.

En 1987, il crĂ©e le Bocuse d’Or, l’un des concours de cuisine les plus rĂ©putĂ©s du monde, organisĂ© Ă  Lyon, dans le cadre du salon SIRHA. Ce concours a inspirĂ© toute une gĂ©nĂ©ration de compĂ©titions et de formations, en France et ailleurs, comme celles mises en avant dans des initiatives plus rĂ©centes de formations en gastronomie đŸ‘©â€đŸł ou encore dans des finales internationales oĂč se distinguent, par exemple, des chefs portoricains passionnĂ©s, comme le raconte cette histoire de finale culinaire 🌎.

Ces grands noms ne sont pas lĂ  pour faire joli sur les murs des restaurants. Ils incarnent une maniĂšre de penser la cuisine : partir d’un produit, respecter le goĂ»t, ne pas trahir la saison, chercher l’équilibre. Et surtout, transmettre. Beaucoup de chefs qui brillent aujourd’hui Ă  Paris, Marseille, Bordeaux ou Ă  l’étranger sont passĂ©s, Ă  un moment de leur parcours, par une cuisine lyonnaise ou une brigade influencĂ©e par Bocuse.

En parallĂšle, une nouvelle gĂ©nĂ©ration de chefs et de cheffes s’empare de cet hĂ©ritage pour le pousser plus loin : cuisine vĂ©gĂ©tale, influences internationales, travail avec de petits producteurs ultra engagĂ©s, lutte contre le gaspillage. On retrouve cet esprit d’ouverture et de crĂ©ativitĂ© dans d’autres territoires, par exemple dans les approches modernes de la haute cuisine française ou afro-europĂ©enne incarnĂ©es par certains chefs mĂ©diatisĂ©s, comme le montre l’article sur une nouvelle collection gastronomique de Mory Sacko ✹.

Pour y voir clair, tu peux garder en tĂȘte trois piliers qui font la spĂ©cificitĂ© de Lyon :

⚙ Pilier 💡 RĂŽle dans la capitale gastronomique đŸœïž Exemple concret
MĂšres lyonnaises đŸ‘” Ont ancrĂ© la cuisine dans le quotidien, en valorisant les produits simples et les recettes de terroir Menus copieux, bouchons inspirĂ©s de leurs maisons d’antan
Grands chefs ⭐ Ont positionné Lyon sur la scÚne mondiale, en liant tradition et haute gastronomie Paul Bocuse et ses disciples, restaurants étoilés autour de la ville
Jeune garde đŸ”„ RĂ©invente la cuisine lyonnaise avec plus de vĂ©gĂ©tal, de durabilitĂ© et d’influences globales Bistrots modernes, menus locavores, cuisines fusion ancrĂ©es dans le terroir

Cette combinaison de mĂ©moire et de renouveau explique pourquoi Lyon ne se contente pas d’un titre obtenu en 1935. La ville continue, encore aujourd’hui, Ă  influencer ce qui se passe dans les assiettes bien au-delĂ  de ses frontiĂšres.

Quand tu compares avec Paris, la diffĂ©rence est nette : la capitale attire, rassemble, met en lumiĂšre, mais Lyon façonne, forme et diffuse un style culinaire bien Ă  elle. Et c’est ce style qui fait d’elle une vĂ©ritable Ă©cole de la gastronomie vivante.

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Vivre Lyon par l’assiette : marchĂ©s, festivals et expĂ©riences Ă  ne pas rater

Pour comprendre pourquoi Lyon mĂ©rite son statut de capitale gastronomique, il ne suffit pas de dĂźner dans un bon restaurant et de rentrer Ă  l’hĂŽtel. Il faut vivre la ville par l’assiette du matin au soir, au rythme des marchĂ©s, des Ă©vĂ©nements, des rencontres avec ceux qui cultivent, transforment et cuisinent.

Les marchés sont une étape incontournable. Celui de la Croix-Rousse, sur les pentes, offre une ambiance de village en pleine ville : légumes, fromages, charcuteries, pains au levain, olives, vins
 Plus bas, le marché de Saint-Antoine se déploie le long de la SaÎne, avec une vue superbe et des étals qui donnent envie de tout goûter. Tu viens pour acheter trois tomates, tu repars avec une brioche, un saucisson, un morceau de Saint-Marcellin et une bouteille de blanc.

À cĂŽtĂ© de cette vie de quartier, Lyon multiplie aussi les grands rendez-vous culinaires. Le Lyon Street Food Festival, par exemple, rassemble chaque annĂ©e des dizaines de stands, chefs, artisans et cuisines du monde. On y mange sur le pouce, on y dĂ©couvre de nouvelles tendances, on y parle autant de musique que de recettes. L’esprit de la ville – populaire, curieux, gourmand – y est parfaitement rĂ©sumĂ©.

Les salons professionnels comme le SIRHA, qui accueille aussi le Bocuse d’Or, montrent l’autre visage de Lyon : celui d’un hub mondial de l’innovation culinaire. On y parle nouveaux concepts, technologies de cuisine, restauration durable, comme on le voit dans d’autres Ă©vĂ©nements majeurs de la scĂšne française, tels que ceux qui mettent en avant les liens entre critique gastronomique et terroirs, Ă  l’image de certaines Ă©ditions de Gault&Millau autour du bassin de Thau 🐟.

Pour t’y retrouver et profiter Ă  fond, tu peux structurer ton sĂ©jour lyonnais autour de quelques expĂ©riences clĂ©s :

  • 🛒 Une matinĂ©e sur un grand marchĂ©, avec dĂ©gustations et discussion avec les producteurs
  • đŸœïž Un dĂ©jeuner dans un bouchon authentique pour plonger dans la tradition
  • đŸ· Une fin d’aprĂšs-midi dans un bar Ă  vins pour explorer Beaujolais et RhĂŽne
  • ⭐ Un dĂźner dans un bistrot contemporain ou une table gastro qui revisite les classiques
  • đŸš¶ Une balade dans le Vieux Lyon ou sur les berges, entre deux bouchĂ©es

Ce qui frappe, c’est Ă  quel point la gastronomie est intĂ©grĂ©e partout. Tu peux suivre une visite guidĂ©e centrĂ©e sur l’histoire culinaire, participer Ă  un atelier de quenelles ou de pĂątisserie, rencontrer des artisans charcutiers ou des fromagers. Lyon se prĂȘte particuliĂšrement bien Ă  ces dĂ©couvertes, car tout est proche, accessible Ă  pied ou en quelques arrĂȘts de tram.

Et si tu travailles dĂ©jĂ  dans le milieu de la restauration, de l’hĂŽtellerie ou des mĂ©tiers de bouche, venir Ă  Lyon, c’est un peu comme passer par un “camp de base” de la profession. Entre les concours, les salons et les Ă©changes entre chefs, la ville joue un rĂŽle de carrefour, Ă  l’image d’autres destinations qui montent dans le paysage culinaire français, comme certaines villes du Sud-Ouest oĂč des tables crĂ©atives, Ă  l’instar d’Oste Ă  Dax đŸœïž, renouvellent l’identitĂ© locale.

Au fond, c’est ce tissu trĂšs vivant – marchĂ©s, bistrots, bouchons, tables Ă©toilĂ©es, festivals – qui fait la force de Lyon. On ne vient pas seulement y manger un bon repas, on y vit une succession de moments gourmands qui dessinent un vrai voyage, mĂȘme si on reste dans la mĂȘme ville.

Pourquoi dit-on que Lyon est la capitale gastronomique de la France plutĂŽt que Paris ?

Lyon concentre un nombre impressionnant de restaurants par habitant, une tradition culinaire ancienne, des bouchons populaires, de grandes figures comme Paul Bocuse et un accÚs direct à un terroir exceptionnel. Paris reste une vitrine internationale, mais Lyon incarne une gastronomie plus ancrée dans le quotidien, le terroir et la transmission.

Que faut-il absolument goûter à Lyon pour découvrir la vraie cuisine lyonnaise ?

Pour sentir l’identitĂ© lyonnaise, teste au moins une quenelle de brochet sauce Nantua, une salade lyonnaise, une andouillette ou un tablier de sapeur si tu es curieux des abats, un saucisson briochĂ©, une cervelle de canut et une tarte aux pralines roses. L’idĂ©al est de vivre tout ça dans un bouchon authentique.

Les bouchons lyonnais sont-ils adaptés à tous les goûts ?

Oui, mĂȘme si certains plats sont rustiques ou Ă  base d’abats, la plupart des bouchons proposent aussi des recettes plus accessibles : volailles rĂŽties, poissons, salades, desserts gourmands. Tu peux toujours demander conseil sur place pour choisir un menu adaptĂ© Ă  tes envies et Ă  ton appĂ©tit.

Quelle est la meilleure période pour découvrir la gastronomie lyonnaise ?

Lyon se dĂ©guste toute l’annĂ©e, mais l’automne et l’hiver sont parfaits pour les plats mijotĂ©s, les quenelles et les sauces gĂ©nĂ©reuses. Le printemps et l’étĂ© mettent davantage en avant les lĂ©gumes, les salades et les terrasses. Certains festivals, comme le Lyon Street Food Festival, ajoutent encore plus d’animation Ă  la scĂšne culinaire.

Combien de temps prévoir sur place pour profiter de la gastronomie à Lyon ?

Un week-end permet dĂ©jĂ  de goĂ»ter Ă  l’essentiel : bouchon, marchĂ©, bistrot moderne. Mais si tu veux explorer plus en profondeur, avec visites de vignobles, ateliers de cuisine et plusieurs styles de restaurants, prĂ©vois plutĂŽt trois Ă  quatre jours. Cela laisse le temps de savourer sans courir.

Source: travelbinger.com

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