Le château Sainte Marguerite : une prestigieuse appellation fait son entrée au Monte-Carlo Bay

Bord de lagon monégasque, senteurs de garrigue et robe pâle qui capte le soleil : l’arrivée du Château Sainte Marguerite au Monte-Carlo Bay secoue la saison estivale 2025. L’un des rares Crus Classés Côtes de Provence traverse la Méditerranée pour s’installer face au Rocher, emmenant dans ses valises un chef doublement étoilé et une philosophie d’hôtellerie plutôt généreuse. Ici, pas de tapis rouge superflu : l’important, c’est le goût, le geste et le partage.

Le mariage Château Sainte Marguerite × Monte-Carlo Bay : pourquoi cette alliance fait vibrer l’été

Quand un hôtel-resort monégasque posé sur un lagon artificiel choisit de confier sa Summer Kitchen à un domaine varois, les sceptiques s’interrogent. Pourtant, l’histoire coule de source : le Château Sainte Marguerite, né en 1929 et Cru Classé depuis 1955, partage avec le Monte-Carlo Bay un ADN de passionnés : précision, confort sans ostentation et obsession du plaisir immédiat.

Olivier Fayard, directeur général du domaine, l’explique souvent : « ici, chaque bouteille doit rappeler le souffle marin. » Sur les transats du Cocoon Bay, cette phrase devient réalité : le vent salin se mêle aux arômes floraux du rosé, créant une continuité sensorielle saisissante.

Au-delà de l’image, cette collaboration répond à trois enjeux bien concrets : offrir une vraie immersion provençale aux voyageurs pressés, valoriser un vin premium dans un cadre cohérent et rapprocher vignerons et hôteliers pour inventer des services sur-mesure. La preuve par les chiffres : entre juin et août 2024, le Bar Hippocampe a vendu 42 % de rosés supplémentaires, selon la direction du resort. Un bon augure pour 2025.

• 🌞 Expérience sensorielle : lagon à 28 °C, rosé servi à 11 °C, contraste organoleptique assuré.
• 🤝 Partenariat durable : contrat de trois ans, engagements RSE communs (réduction plastique, viticulture bio).
• 🌱 Circuits courts élargis : légumes des collines niçoises, herbes de Menton, huîtres de l’Étang de Thau.

Cette première partie le montre : derrière le storytelling, il existe un véritable modèle économique au service du goût. Prochain arrêt : décoder ce fameux statut de Cru Classé et comprendre pourquoi il change tout.

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Appellation Côtes de Provence : les secrets d’un Cru Classé qui pèse lourd

Le terme appellation peut sembler obscur. En Provence, il sert pourtant de boussole : seules 18 propriétés portent le titre de Cru Classé depuis l’arrêté ministériel du 20 juillet 1955. Le Château Sainte Marguerite est l’un d’eux, enraciné à La Londe-les-Maures, face aux Îles d’Or. Terroir cristallin, brises marines, 300 jours de soleil : un cocktail naturel qui limite la pression des maladies et permet à la vigne de plonger ses racines jusqu’à 25 mètres, là où dorment les réserves d’eau.

Mais qu’apporte réellement ce label ? Sur le marché, il assure un prix moyen +32 % par rapport à un rosé générique. Pour le consommateur, il garantit surtout un cahier des charges exigeant : viticulture raisonnée, rendement contrôlé (55 hl/ha max) et goût typique (fruits à chair blanche, note iodée). L’appellation Côtes de Provence reste vaste, alors le classement agit comme un filtre supplémentaire.

• 🏅 Sélection parcellaire : chaque cuve est dégustée en comité avant assemblage.
• 💧 Zéro irrigation artificielle depuis 2014, décision validée par la famille Fayard pour conserver la tension minérale.
• 🌾 Enherbement contrôlé un rang sur deux : limite l’érosion sur ces pentes de schiste.

Un détail souvent méconnu : depuis 2022, l’appellation autorise un bouchon en liège micro-aggloméré pour lutter contre les goûts de bouchon. Le domaine a franchi le pas dès le millésime 2023, réduisant ses pertes de 1,8 %. Résultat : chaque bouteille arrive au Monte-Carlo Bay sans défaut aromatique.

Comprendre la réglementation, c’est bien. Mais savoir comment savourer ces vins, c’est encore mieux. Passons à la pratique.

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Dégustation du rosé : mode d’emploi pour profiter de la trilogie Marguerite

Servir un rosé n’a rien d’anodin : température, forme du verre, mise en scène gustative… Tout compte. Au Monte-Carlo Bay, trois cuvées se partagent la scène : Symphonie, Château et Fantastique. Chacune possède une empreinte aromatique distincte, mais les gestes de service restent identiques.

Commence par réfrigérer la bouteille à 9-10 °C ; descendre plus bas mutile les arômes. Utilise un seau à vin rempli d’eau, de glaçons et d’une poignée de gros sel : l’effet eutectique fait baisser la température deux fois plus vite qu’avec des glaçons seuls.

• 🍑 Symphonie : nez pêche-abricot, bouche tendue. Parfait sur un ceviche de daurade.
• 🌹 Château : arômes de rose et grenade, finale longue. Sublime un anchoïade.
• 🧂 Fantastique : touche saline, ampleur remarquable. Ose le carpaccio de veau, huile fumée.

À la maison, l’accord parfait ne demande pas un chef étoilé : pense à une salade de tomates anciennes, burrata crémeuse, zeste de citron confit. Le gras de la burrata se fait happer par l’acidité du vin, tandis que l’agrume renforce la fraîcheur.

Ce protocole en main, reste à s’intéresser aux assiettes que le Monte-Carlo Bay propulse sur le lagon. Place à la gastronomie.

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Les accords culinaires de Marcel Ravin : quand la haute gastronomie éclaire le rosé

Marcel Ravin n’est pas du genre à suivre les codes : sa cuisine métisse les Caraïbes et la Provence depuis plus d’une décennie. Au Blue Bay, il collectionne deux étoiles Michelin ; pour la Summer Kitchen, il a imaginé des bouchées-signature à déguster en paréo. Huit plats, servis en continu de midi à 22 h, calibrés pour sublimer les cuvées du Château Sainte Marguerite.

Par exemple, la langoustine rôtie, purée de patate douce violette et gel combava répond à la tension de Symphonie. Ou encore, la mini pichade niçoise, anchois frais et tomate confite, révèle la profondeur florale du rosé Château. Pour les plus audacieux, un sorbet céleri-basilic arrose un shot de Fantastique : l’amertume végétale épouse la salinité du vin, un vrai tour de magie.

• 🍤 Produit star : langoustine de ligne, pêche raisonnée.
• 🍅 Légume local : tomate cœur de bœuf d’Èze, cueillie avant l’aube.
• 🌶️ Épice clé : piment Bondamanjak, souvenir natal du chef.
• 🫒 Huile : variété cailletier, extraction à froid 2025.

Le resort veut aussi séduire les foodies curieux : chaque vendredi, un atelier gratuit « Rosé & Tapas Provence » réunit 12 participants. Geste concret : les noyaux d’olive sont recyclés en biocarburant pour les navettes électriques de l’hôtel, réduisant l’empreinte carbone de 4 % sur la saison 2025.

Parce qu’un bon plan ne se limite pas à la Principauté, voyons comment relier domaine, plage et palace sans se perdre.

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Escapade Provence-Monaco : itinéraire, bons plans et adresses Obatik à ne pas manquer

Envie de goûter la cuvée in situ avant de plonger dans le lagon monégasque ? Facile. La Londe-les-Maures se trouve à 140 km à l’ouest. Compte deux heures par l’A57, mais préfère le train + vélo pour alléger l’empreinte carbone. Arrivée gare de Hyères, location d’un vélo électrique et 18 km qui serpentent entre vignes et pinèdes.

Sur place, la boutique du domaine propose une formule « pic-nic terroir » : panier en osier, pain au levain, tapenade noire et Sainte Marguerite 37,5 cl. Montre le QR Code « Obatik » : 10 % de remise jusqu’au 31 octobre.

• 🚲 Location douce : 29 €/jour, casque inclus.
• 🍈 Détour gourmand : marché de La Farlède, olives Lucques AOP.
• 🌅 Spot sunset : fort de Brégançon, à 20 min en kayak.
• ⛴️ Liaison maritime : Hyères ↔ Monaco chaque dimanche, 32 € l’aller.

L’astuce ultime : réserver la navette deux jours avant via l’appli du Monte-Carlo Bay. Les places fondent vite lorsqu’un concert est programmé à la Salle des Étoiles.

Une fois arrivé, prolonge l’expérience au Bar Hippocampe : demande la « paloma Riviera » (mezcal, pamplemousse, sirop de thym) avant de filer saluer le sommelier en chef. Il te glissera peut-être, sous le manteau, la dégustation verticale 2015-2022 prévue fin août.

FAQ : on résume l’essentiel avant de lever le coude

Dernier clin d’œil : si tu ne sais pas quoi ouvrir ce soir, garde un mantra en tête : un bon rosé se reconnaît au premier nez, mais se mérite à la deuxième gorgée. Santé ! 🥂

Source: www.parismatch.com